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Ils nous a quittés, nous lui rendons hommage : Retrouvez les hommages rendus à Albert PEYRON (FN) Rappel : Hommage de Jean-Marie LE PEN et du Front
National :
Article de Nice Matin : Chef de file du Front national à Cannes, membre influent du mouvement dans la région, Albert Peyron est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'Institut Tzanck de Saint-Laurent-du-Var, à la suite de complications due à une péritonite qui avait nécessité une opération, il y a huit jours, dans une clinique de Mougins. Agé de 57 ans, il était originaire d'Algérie dont le départ, à 19 ans, l'avait marqué (il était aussi un militant de la mémoire pied-noir). Il avait su s'ancrer à Cannes au-delà de l'électorat habituel du FN, depuis son élection comme conseiller municipal en 1990, confirmée lors des scrutins suivants. Il était également conseiller régional depuis 1992. Les premières réactions de la classe politique cannoise ont salué la mémoire d'un homme qui, contrastant avec celle de son parti, avait une image de modération de ton et surtout une grande connaissance des dossiers, que ce soit dans le domaine public ou le domaine privé.
Article de Nice Matin, édition de
Cannes : "Albert PEYRON est mort". Hospitalisé dans une clinique de Mougins il y a huit jours à la suite d'une péritonite, puis transporté en milieu de semaine à l'institut Arnaud-Tzanck de Saint-Laurent du Var, Albert Peyron est mort dans la nuit de samedi à dimanche, à l'âge de 57 ans. Membre du Front national depuis sa création, il était le plus ancien conseiller municipal de Cannes en exercice, élu successivement en 1990, 1995 et 2001 sur les listes qu'il conduisait. Député entre 1986 et 1988, conseiller régional depuis 1992, ce chirurgien-dentiste originaire d'Algérie avait également été candidat (malheureux) au Conseil général. Sa connaissance des dossiers, dont témoignait le "quizz des candidats" paru dans nos colonnes avant les dernières élections municipales, en faisait un personnage incontournable de la vie politique locale. Mais son étiquette frontiste, qu'on lui prêta un temps l'intention de mettre de côté - elle ne figurait d'ailleurs pas sur ses dernières affiches - l'aura probablement empêché d'effectuer une autre carrière que celle d'un opposant bien ancré à Cannes. L'hommage de Bernard Brochand : Ses affrontements avec Michel Mouillot furent de rudes joutes, sans concessions de part et d'autre... du moins jusqu'en 1995, quand l'ancien maire, confortablement réélu face à Pierre Lellouche, avait salué la « campagne digne » de M. Peyron. Les face-à-face avec Maurice Delauney furent plus des affrontements de dossiers que de personnes, et l'on ne pourra donc jamais jauger les rapports de l'élu du F. N. avec Bernard Brochand. Selon des proches du défunt, le nouveau maire avait « régulièrement pris des nouvelles » de son état de santé la semaine dernière. « On savait que son état était critique. Cannes perd un homme de grande valeur. Nous lui rendrons un hommage particulier le 5 juin (demain, lors du conseil municipal). Je regrette sa disparition. J'avais avec lui des discussions intéressantes, claires, sans ambiguité, ni arrière-pensée. Il m'a accueilli à Cannes avec ses convictions, mais avec beaucoup de respect ». « L'A.I.D.C. perd un ami » « Au-delà de l'étiquette politique, l'A.I.D.C. perd un ami. Après le décès de Michel Lacroix (ancien président de l'association), c'est encore une grande perte pour la vie cannoise, celle d'un homme intègre qui, dans les moments les plus difficiles, fut l'un des seuls à avoir le courage de dénoncer certains scandales étouffés. La suite des événements lui a donné raison », a déclaré Sylvie Michaud, présidente de l'A.I.D.C. Cette position est proche de celle de Georges Varaldi (apparenté R.P.R.), qui fut aussi un autre opposant de poids : « il est resté fidèle à ses convictions, tout en sachant qu'il avait peu de chances d'être élu. C'est quelque chose de très respectable chez un homme. Bien sur, je ne partageais pas ses idées politiques, mais il a fait son travail d'opposant ». Un travail pour lequel M. Varaldi ne semble guère lui voir aujourd'hui de successeur de la même envergure, toutes tendances confondues. Avant, il y avait aussi Michel Lacroix. Il n'y a plus ni l'un ni l'autre. Il va y avoir un vide ». Lundi 04 Juin 2001
Hommage de la Ville de Cannes : Cabinet du Maire MESSAGE DE MONSIEUR BERNARD BROCHAND DÉPUTÉ-MAIRE DE CANNES PRONONCÉ PAR MONSIEUR ANDRÉ GIRONE, PREMIER ADJOINT À L'OCCASION DU DÉCÈS DE MONSIEUR ALBERT PEYRON, CONSEILLER MUNICIPAL, CONSEILLER RÉGIONAL * * * MARDI 5 JUIN 2001 À 18 HEURES * * * SALLE DU CONSEIL MUNICIPAL, HÔTEL DE VILLE ANNEXE
"Mesdames et Messieurs les Élus, Chers Collègues, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, À l'heure où mes obligations parlementaires me retiennent loin de Cannes et ne me permettent donc pas de présider cette séance du Conseil municipal, je tiens à rendre, par la voix de mon Premier adjoint André GIRONE, un hommage particulier à Monsieur Albert PEYRON, membre de notre assemblée qui vient de nous quitter. Au-delà de son engagement politique au sein du Front National et de ses convictions profondes, que je ne partageais pourtant pas, je garde d'Albert PEYRON l'essentiel : l'image d'un homme qui, comme tous les Pieds noirs de France, portait dignement en lui la blessure de la séparation de cette terre d'Algérie si chère à son coeur. L'image aussi d'un élu passionné par la cause publique et par le destin de sa ville adoptive et de sa région. Albert PEYRON laisse derrière lui le souvenir d'un adversaire respectueux et respectable, d'un élu compétent qui, durant ces douze années d'opposition, démontra une maîtrise parfaite des dossiers de la ville en des temps où la gestion municipale imposait la plus grande vigilance. Je regrette profondément sa disparition et je tiens à saluer, aujourd'hui avec vous, sa mémoire. À sa famille, et plus particulièrement à son épouse et à son fils, aux amis qui ont croisé sa route et à ceux qui l'ont accompagné dans son combat politique, j'adresse mes sentiments de très sincère compassion. Albert PEYRON ne siégera plus dans cette assemblée mais son souvenir et celui de son action en faveur de Cannes et des Cannois demeureront longtemps encore dans ces murs et dans nos mémoires. Lors de l'installation de la nouvelle municipalité, il évoquait avec humour la victoire de Cannes en 2007 en cas de bilan positif de la majorité. Si tous nos efforts vont en ce sens, j'ignore pourtant ce qu'il adviendra exactement dans six ans. En revanche je suis certain d'une chose, c'est qu'aujourd'hui Cannes a perdu un homme de grande valeur. Aussi, je vous demande à présent de bien vouloir vous lever et d'observer une minute de silence."
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